Passer son enfance dans l’emprise d’un des plus beaux parcs romantique d’Europe, même disparu – celui de la Reine Hortense à St Leu la Forêt - , a imprimé à tout jamais en Jérôme Le Tellier le goût des arts, du patrimoine et des jardins. D’abord photographe d’objets d’arts, il a travaillé en Angleterre (collection Rothschild de Waddesdon Manor et aux Etats-Unis Getty Center de Los Angeles, Museum of modern art de New-York). Son intérêt pour les grands jardins classiques le conduit à réaliser un ensemble de quarante photographies du domaine de Villarceaux qu’il présente sur place en 2003 puis un travail sur le thème des Maisons d’Ecrivains qu’il expose en 2005 au Conseil Régional d’Île de France. Classique, intemporel, un rien nostalgiques voire mélancolique, ses points de vue dénués de toutes présences humaine traquent le mystère de l’esprit des lieux du temps de leur moment de faste. Photographe « d’après la fête » Jérôme Le Tellier se dit « plus proche de la poétique des ruines d’Hubert Robert que des fêtes galantes de Watteau ». Se plaçant comme en embuscade, il nous livre, calmes, reposées, filtrées, des traces de bonheur arrachées au précipité d’une modernité tenus voluptueusement à distance.
Michel Jourdheuil
Jérôme Le Tellier’s ethereal and mystical photographs are focusing on the timelessness of garden, in which human beings are absent. They take on a life and presence of their very own, at times evoking a world of mystery.
He began his career photographing art, a subject that took him to the Rothschild Collection in Waddesdon Manor then onto the United States to the Getty Center in Los Angeles and the Museum of Modern Art in New York.
Patricia Valicenti